samedi 29 mai 2010

Bonne fête , Maman...



Chez nous, cette fête est déjà un chaud souvenir de petites mains câlines et de baisers sucrés. Pour les mamans de demain, j'ai choisi cette belle grappe d'orchidées qui retient tous les regards ... à la vitrine de chez FANTIN

Castraure



A Venise, on appelle "castraùre"( littéralement "émondés" ou produit du castrage), les artichauts de première floraison que l'on arrache de la plante qui en produit en trop grand nombre.
Les paysans vénitiens laissent en effet peu d'artichauts sur la plante, voire un seul, pour obtenir des produits gras et charnus à souhait.
Les "castraùre" sont dit de Sant' Erasmo parce que cette île de la lagune, abritant un monastère du même nom en fournit à profusion.

Mardi, au marché, j'avais acheté des petits artichauts violets, me disant que ma nostalgie vénitienne serait ainsi un peu apaisée. Bien que préparés avec patience et soin, ces petits artichauts-là ne m'ont pas comblée. Une amie m'avait prévenue : " Ces choses-là ne sont vraiment bonnes que là bas!" Et elle avait raison, il me manquait l'ambiance joviale d'un petit campo, la table accueillante d'une trattoria, et le fond de l'air....à nul autre pareil..

vendredi 28 mai 2010

L'art de voyager...




Nous étions sur la Piazza, baignée de soleil et doucement alanguie.Archets volubiles, vibrantes touches noires et blanches...valse de Vienne...Continuons notre première promenade....passons sous l'horloge qui vient de nous dire....que le temps passe..et là, ...à quelques pas...cette vitrine qui ne manque jamais de m'interpeller...maroquinerie de luxe...rêve de voyage...Vais-je oser ????

jeudi 27 mai 2010

Pour faire connaissance


Je vous invite bien volontiers à ma table, le temps d'une petite halte amicale et musicale. Prendre place à l'une ou l'autre terrasse de la Piazza fait partie des petites folies ( raisonnables) que je m'autorise quand je suis " là-haut".

A thing of beauty is a joy for ever ( J.Keats)




La soixantaine, déjà, me fait signe de la main…quand une généreuse opportunité m'est offerte. Plutôt que de thésauriser, je décide alors de partir …et je ne sais toujours pas pourquoi le nom de Venise s’inscrit alors en lettres majuscules au sommet de mes envies. Aussitôt décidé, aussitôt réservé…aussitôt inscrit au calendrier...LE VOYAGE A VENISE !

Septembre 2001…je débarque piazzale Roma, ( je sais, je sais mais nous n’avons pas vraiment le choix) je franchis le rio Nuovo, j’entre dans le tableau ( ça, c’est une expression que j’ai trouvée bien plus tard…) …A l’amie qui m’accompagne et qui va me servir de guide, je n’ose pas dire : « C’est ça ». Bien sûr , j’admire en la suivant pas à pas tout au long des quatre jours de notre séjour . Elle prend son rôle très au sérieux, me fait découvrir ce qu’elle connaît déjà. Moi ,je suis pénétrée d’une impression d’évasion, de liberté . Pensez donc…l’avion ( plus pris ce genre d’engin depuis 50 ans) ….l’Italie que je ne connais pas , Venise…et l’eau omniprésente ! J’ai acheté un appareil jetable, je prends quelques photos pas très inspirées. Et c’est déjà le retour. « Alors, Venise, tu as aimé ???. Oui, c’est très beau ! » et déjà le quotidien reprend son rythme me tricotant des jours tous pareils…ou presque…parce que si moi, j’ai traversé Venise sans vraiment l’apprivoiser , Venise, elle, a su infiltrer mes défenses ( si défenses il y avaient) et…nous voilà en 2010.
Les quelques photos du début sont, aujourd’hui perdues dans les milliers d’autres images qui habitent mon esprit et mon cœur et ma vie de tous les jours.
Venise a pris possession de moi et je n’ai pas du tout envie…qu’elle m’oublie