mardi 3 mai 2011

" Vogada de passo"...





 " VOGADA DE PASSO".. 
promenade à travers quatre siècles de peinture vénitienne

Ce matin, petite virée express et très sage à la Capitale ( Bruxelles en l'occurrence)  afin de ne pas laisser se terminer  sans l'avoir vue cette exposition(clic)  dont je vous avais parlé en début d'année.

 Dès mon arrivée , j'ai été agréablement surprise par la qualité des oeuvres exposées et par la fraîcheur de leurs coloris.Certains m'ont donné l'impression d 'avoir été peints hier.

CRIVELLI
 Nous qui allons régulièrement à Venise et qui avons le privilège de voir " in situ" les tableaux de ces grands peintres,.nous connaissons les artistes, les nuances de leur palette, leur coup de pinceau  .Nous avons en nous le plaisir  de nos  découvertes vénitiennes mais il reste que cela demeure une vraie émotion de s'arrêter devant une madonne de Crivelli ou une autre de Bellini; de pouvoir l'examiner, de la décrypter à l'aise grâce aux nombreuses explications fournies.

Cette exposition a déjà bien voyagé, si elle passe dans votre région, ne manquez pas d'aller la découvrir.Sinon, procurez-vous le catalogue, il est très bien composé et tous les tableaux exposés  sont  représentés.

 
BELLINI


""L'exposition Maitres Vénitiens et Flamands propose un parcours chronologique : quatre siècles pour quatre sections traitant, à l’intérieur de chacune d’elles, de quatre grands thèmes - le portrait, les saints au milieu de la nature, le sacré et le profane, les vues panoramiques. 

Au quattrocento, Bellini influence Van Eyck avec ses portraits, tandis que celui-ci exporte son naturalisme. Au cinquecento, les Vénitiens s’émancipent des techniques des primitifs flamands. Titien, Tintoret, Véronèse font exploser la couleur et illuminent les paysages de Patenier. Au seicento, Rubens, en Italie, déteint sur Tiepolo. Enfin, au settecento, les styles prolifèrent dans une Venise à l’agonie, des clichés de Canaletto aux scènes de genre sarcastiques de Guardi qu’influence la démesure de Jordaens. Les écoles vénitienne et flamande n’auraient pu exister l’une sans l’autre.

3 commentaires:

  1. Revoir ces peintures si émouvantes, doit être un bien grand plaisir. J' aime les fruits qui entourent la Vierge de Crivelli. Pourquoi des pêches ? et aussi une fleur ( un oeillet )?
    Et le bleu du manteau de la Vierge de Bellini est absolument étonnant. Vous avez de la chance Danielle, d' avoir vu cette exposition.

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  2. J'ai vu cette exposition au musée des Beaux Arts de Caen et je suis ravie de la revoir sur ton blog! merci pour le lien !
    A bientôt

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  3. C'est somptueux !
    Ce n'est pas le seul tableau de la Vierge sur lequel Crivelli dispose des fruits et fleurs, (même sur son Annonciation, il y a une pomme et une courge) la cerise est pour le sang du Christ, mais les pêches, je n'en connais pas la signification.
    Rien que le nom du grand Canaletto sur le catalogue me fait regretter de ne pas avoir le temps de me déplacer vers Bruxelles en ce moment.
    Merci pour ce billet.

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